Qu'est-ce que la mort ?
C’est sinon une fatalité, du moins la phase ultime qui attend chacun d’entre nous et à laquelle nul ne peut échapper! «On entre, on crie, c’est la vie» «On baille, on sort, c’est la mort» |
Qu'on le veuille ou non, la mort fait partie intégrante de la vie
Pour les sumériens, le défunt entrait dans le «KUR», le «GRAND EN BAS». Là, ils présentaient des offrandes aux dieux qu’ils voulaient se concilier puis ils étaient accueillis par d’autres morts auprès desquels, ils vivaient au «Pays sans retour».Pour les égyptiens, l’âme du défunt accédait au royaume de l’Amdouat», (ce qu’il y a dans le «Douat»), c’est-à-dire le monde souterrain. Là, ils bénéficiaient des bienfaits régénérateurs d’Osiris, le Dieu de l’Immortalité. Mais avant de vivre en paix pour l’éternité, l’äme devait connaitre une seconde mort et une résurrection.
Pour ce faire, elle subissait un certain nombre d’épreuves révélées par le «Livre des Morts» nommé ainsi par les archéologues quand ils ont retrouvé le manuscrit mais qu’il serait plus juste de traduire par le livre de la sortie à la lumière du jour.
Ainsi, en Egypte ancienne, la mort n’était pas considérée par une fin en soit mais comme une naissance!!!
En Inde, les croyances en la réincarnation reposent sur un système complexe qui permet de savoir si l’âme du défunt reviendra ou non sur Terre.
Selon l’hindouisme, il existe 16 portes divisées en trois groupes par lesquelles un mourant peut rendre l’âme. Selon le groupe de portes par lequel celle-ci s’échappe, soit elle pourra accéder au royaume supérieur, soit le défunt renaitra, soit enfin, elle sera transfigurée et définitivement délivrée du cycle des renaissances.
Comme, on le voit en Inde, la survie de l’âme est attestée tandis que sa transfiguration est perçue comme une LIBERATION.
Qui plus est, contrairement à la mort, la réincarnation n’est pas une fatalité mais une possibilité de se racheter des fautes en renaissant sur Terre.